À République, soutien en musique au peuple chilien
Une centaine de manifestants s’est réunie ce vendredi 25 octobre sur la place de la République, aux alentours de 18 heures. Ils y ont exprimé leur soutien au peuple chilien, en mêlant discours et chants.
“Aujourd’hui, c’est une même cause qui nous unit et nous rassemble”
“Soutien au peuple oppressé” ou encore “El pueblo nunca será vencido” (Le peuple ne sera jamais vaincu), pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Ce rassemblement, formé à République dès 18 heures, visait à soutenir le soulèvement populaire actuel au Chili. Les Lilloises et Lillois, présents aux alentours d’une centaine, ont eu la possibilité de prendre la parole afin d’apporter leur soutien au peuple chilien. L’un d’entre-eux confie alors : “Je n’aurais pas pu imaginer que mon pays vivrait à nouveau cette brutalité immonde“. Entre ces diverses prises de parole, des musiciens ont fait chanter la foule, sur des airs partisans chiliens.
Une crise majeure au Chili
La situation s’est embrasée au Chili le 18 octobre, après l’annonce par le gouvernement d’une hausse du prix du ticket de métro. En réalité, il ne s’agit que de l’étincelle qui a mis le feu aux poudres, à savoir un climat socio-économique tendu au sein duquel la population peine à vivre décemment. Pour ne rien arranger, la réponse du gouvernement aux violences populaires a consisté au déploiement de l’armée dans les rues de la capitale, Santiago, et en l’établissement d’un couvre-feu de 18h à 4h. Ces mesures, perçues comme liberticides par une partie de la population, ont mené à une escalade de la violence. Ainsi, 18 personnes sont mortes, dont 5 sous les balles de l’armée, tandis que l’Institut National des Droits Humains (INDH) a recensé 584 blessés.
Présence de l’insoumis Julien Poix
Bien que l’organisatrice de la mobilisation lilloise ait déclaré dans un discours d’ouverture qu’il ne s’agissait pas d’une plateforme de propagande pour les partis politiques, Julien Poix a pris la parole. Le candidat LFI aux municipales lilloises de 2020 a cependant déclaré d’emblée qu’il était ici en simple citoyen. Suite à une courte allocution, il achève en appelant les Français à “prendre exemple de leur combat et leur envoyer un salut fraternel [aux Chiliens, NDLR]”.