Diva Faune : les trois « enfants du monde » sortent un nouveau single
Diva Faune, c’est un groupe de musique. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais vous avez probablement déjà entendu l’une de leurs chansons à la radio. Diva Faune, c’est un trio. C’est l’histoire de Jérémy, arrangeur-producer, Yogan, auteur-compositeur et chanteur, et Valentin, producer additionnel spécialisé en batterie. Mais c’est aussi deux mots qui n’ont pas l’habitude d’être ensemble : « diva » et « faune ».
Yogan Le Fouler-Barthel a accepté une interview avec le Pépère News pour nous parler de son parcours, de son groupe et de son nouveau single.
« Diva » et « Faune »
Il fallait choisir un nom de scène. Alors le groupe d’amis – initialement composé de Yogan et Jérémy – a choisi Diva Faune. Si cette association de mots est une pure invention, elle est le fruit d’une réflexion poussée et créative, même si le chanteur du groupe nous avoue l’avoir aussi choisie « pour des questions esthétiques. »
« Diva Faune, ça veut juste dire « les gens » : [ceux] qui viennent nous voir en festival, c’est la Diva Faune qui vient nous voir », nous confie Yogan. Le chanteur continue en qualifiant cette expression de « nation imaginaire, positive et humaniste dont [eux-mêmes font] partie ». Mais cette nation, nous dit-il, n’est pas parfaite : c’est « une faune que l’on aime comme elle est. »
« J’ai toujours considéré qu’on était au service des chansons, et pas le contraire » – Yogan Le Fouler-Barthel.
Le groupe fut un temps un duo. Yogan et Jérémy se sont rencontrés à Lyon « par les aléas de la vie ». Yogan précise : « j’avais beaucoup d’envies, et lui avait les compétences niveau électronique : celui qui lui avait appris tout ça, c’est justement Valentin, qui a suivi le projet d’un peu plus loin et qui nous a finalement rejoint. Son intégration s’est faite petit à petit, il venait aux répèt’, aux concerts, puis il est resté ». Aujourd’hui, les trois amis tentent de trouver la bonne formule. Après le duo et le trio, pourquoi pas un orchestre composé d’une section de cordes frottées, de cuivre ou de bois pour les accompagner ? « De par la forme du projet et son origine », le groupe pourrait s’élargir le temps d’un concert, voire même plus longtemps. « Il n’y a aucune limite », nous avoue le chanteur. Et d’ailleurs, le groupe cumule les collaborations : le guitariste et co-compositeur de Sting, et plus récemment, les chanteuses Léa Paci et Claire Denamur.
Le groupe voit grand, Yogan aussi : « Ce qui est sûr, c’est que l’on va devoir être plus nombreux sur scène car la musique s’y prête beaucoup. Plus on aura de moyens, plus on aura un fond qui porte ». Mais selon lui, « ce qui compte, c’est comment les chansons sonnent le ‘mieux’ « . Avec passion, il déclare : « J’ai toujours considéré qu’on était au service des chansons et pas le contraire. »
Des inspirations multiculturelles et hétéroclites
Dans ce groupe, chacun a son rôle, chacun a sa particularité. Pour Jérémy, c’est plutôt le rock, l’électro mais aussi le métal et les musiques du monde. Valentin, lui, a fait du trip-hop et du jazz, et fait de l’électro sa spécialité. Enfin, le chanteur du groupe est plutôt branché folk et indie rock.
Alors, quand on demande à Yogan s’il existe une recette pour créer un bon single en mélangeant toutes ses inspirations, il nous répond : « Je me dis jamais : « Je vais composer quelque chose !« . J’entends pas mal de mélodies dans ma tête, le jour ou la nuit. Je stocke sur un Dictaphone [et] je laisse la musique venir à moi. » Le chanteur rajoute en riant : « Les meilleures chansons, c’est quand toi-même, alors que cette chanson n’est pas encore créée, tu t’en rappelles déjà ! »
Un nouveau single, une nouvelle collab
Leurs titres sont tous en anglais. Mais chacun a sa version française, chantée en collaboration avec un artiste francophone. Sur leur nouveau single « Would you stand by me« , c’est la chanteuse Claire Denamur qui est au micro. Mais alors pourquoi l’anglais ? Pourquoi ne pas directement chanter en français ? Yogan nous explique : « en France, il y a pas mal de gens, de radios qui aiment bien avoir des choses en Français. Moi j’aime bien les deux langues. C’est un plaisir de faire ces versions alternatives. » Les trois artistes ne sont pas Anglais, mais ils ont voyagé dans les quatre coins du monde. Ainsi, l’usage de la langue de Shakespeare dans leurs chansons « s’est fait instinctivement », ajoute-t-il. « Le groupe a ses racines à l’international, de par nos influences et de par les gens qui ont collaboré avec nous. »
En ce qui concerne leur tournée, les trois amis se sont pour le moment rendus en Suisse, en Angleterre et en France. Depuis qu’ils sont financièrement plus aidés, ils espèrent viser plus gros, en Europe voire outre-Atlantique. Aucune date de prévue pour l’instant dans la capitale des Flandres mais le chanteur n’a pas manqué de passer un message aux Lillois : « On est toujours ravis de repasser, la dernière fois c’était vraiment cool ! »
Le clip de leur dernier single ainsi que le clip de la chanson « Shine on my way » que vous avez sûrement déjà écoutée :