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Législatives. Lancement de campagne pour Violette Spillebout à Marcq-en-Barœul

Législatives. Lancement de campagne pour Violette Spillebout à Marcq-en-Barœul

De gauche à droite : Raphaël Charpentier, Jean-René Lecerf, Bruno Le Maire, Violette Spilebout, Gérald Darmanin, et Philippe Amoyel ©BaptisteDemagny

Le mardi 17 mai dernier, Violette Spillebout a donné rendez-vous aux électeurs de sa circonscription à la salle Serges Charles de Marcq-en-Barœul. L’élue métropolitaine et membre d’opposition au Conseil municipal de Lille est candidate dans la 9ᵉ circonscription du Nord pour Ensemble ! (majorité présidentielle) en vue des élections législatives qui se dérouleront le 12 et 19 juin. Celle-ci comprend les cantons de Bondues, Mouvaux, Marcq-en-Barœul, Lille-Nord-Est, et Tourcoing-Sud. Retour sur ce lancement de campagne.

Le meeting était divisé en plusieurs parties, chacune étant marquée par la prise de parole des personnages politiques présents pour l’occasion. Pour commencer, une vidéo de présentation a été diffusée, mettant en avant les engagements et actions de Violette Spillebout ”au contact” des habitants comme elle aime le dire. Philippe Amouyel, président du comité de soutien #Violetteavecvous, médecin de santé publique, est le premier à s’exprimer. Il est suivi par Raphaël Charpentier, candidat suppléant pour la circonscription, puis par Jean René Lecerf, président du CNSA, ancien maire de Marcq-en-Barœul, et président du conseil départemental du Nord de 2015 à 2021. C’est ensuite au tour de la candidate elle-même de prendre la parole, pour défendre son projet et remercier tous ceux qui la soutiennent. Pour finir, ce sont Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et candidat dans la 10ᵉ circonscription du Nord), ainsi que Bruno Le Maire (ministre de l’Économie et des Finances) qui ont défendu les idées politiques de Renaissance.

Des grandes figures du parti présentes

Pour ce début de campagne, de nombreuses figures du parti LREM étaient présentes pour défendre la candidature de Violette Spillebout. Cette dernière a tenu à remercier tous ceux venus la soutenir. De nombreux élus locaux et parlementaires étaient présents dans l’auditoire tel que Vincent Ledoux (ancien maire de Roncq et député de la 10ᵉ circonscription du Nord pour Agir Ensemble). L’ancien ministre délégué aux PME Alain Griset était également sur place. Pour rappel, ce dernier a été condamné le 8 décembre dernier pour avoir déclaré de manière “incomplète ou mensongère” sa situation patrimoniale et ses intérêts lors de son entrée au gouvernement (Le Monde). La candidate s’est exprimée à propos de l’opportunité qu’elle a de recevoir Bruno le Maire, ainsi que Gérald Darmanin. Certains membres du public nous ont d’ailleurs confié s’être déplacés pour voir et entendre les deux ministres. Tous deux ont mis en avant le quinquennat d’Emmanuel Macron, et ont souligné l’importance d’aller voter afin que le Président réélu puisse mener la politique qu’il souhaite. Ils ont insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une majorité présidentielle”. Violette Spillebout a également fait l’éloge de la politique macronienne, et a félicité la nomination de la nouvelle Première ministre, Élisabeth Borne.

Gérald Darmanin et Bruno Le Maire étaient présents lors du lancement de campagne de Violette Spillebout. © Alice Gosselin / Collectif Gerda

L’opposition vivement critiquée

Il semble que les membres LREM présents craignent que la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) remporte une majorité de siège à l’Assemblée nationale. Le message que LREM souhaite faire passer est plutôt national, puisque Violette Spillebout n’a, a priori, pas trop de soucis à se faire. LREM est notamment arrivée en tête des voix à Marcq-en-Barœul et Bondues au premier et deuxième tour de l’élection présidentielle. Son principal opposant est Nicolas Papiachvili, candidat Les Républicains. Concernant la NUPES, Gérald Darmanin est celui qui s’est le plus attelé à la critique de cette union de la gauche. Selon lui, les ”Nupesiens” présentent des candidats bizarres” dans les différentes circonscriptions de France. Quant à Bruno Le Maire, il a insisté sur le fait qu’Emmanuel Macron est le ”réel vainqueur” de l’élection présidentielle, et que Jean-Luc Mélenchon doit ”accepter sa défaite au premier tour”. Sous les applaudissements de la salle, il le dit, Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre”.

Qu’en est-il des jeunes ?

Le ministre de l’Économie a abordé des sujets qui touchent la jeunesse, tel que les PME ou l’impôt des jeunes, tout en faisant le bilan de ses actions. Selon lui, la majorité présidentielle est la ”majorité de la solidarité”. Pour Violette Spillebout, ”les jeunes ont une conscience forte”, et c’est pourquoi il faut se ”projeter vers leur avenir” nous a-t-elle confié. Lorsque nous lui demandons de définir sa campagne, elle répond : c’est une campagne responsable, enthousiaste et positive pour l’avenir de nos enfants”. Une vraie volonté d’attirer les votes de la jeunesse est ressentie. Cependant, aucune nouvelle mesure concrète n’a été proposée par la candidate lors de cette première réunion de campagne.

Les jeunes présents dans la salle ressortent avec divers avis. Concernant Damien, 20 ans, il est  convaincu par ce que le Président dit”. Grégoire, lycéen de 16 ans, est venu ”par curiosité’‘, et pour ”confronter les idées politiques”. Il ressort convaincu par le discours sur les retraites”, même s’il ne votera pas en juin prochain. Pour Louison Bastien, responsable de la campagne de Violette Spillebout et étudiant en sciences politiques, le projet du Président est le meilleur pour la jeunesse”, en opposition ”aux discours de repli sur soi” proposés par la NUPES et le RN. Il ne reste plus qu’à attendre le 19 juin prochain pour savoir qui sortira vainqueur des 577 combats qui se joueront en France.

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