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Les événements lillois qui nous ont marqués

Les événements lillois qui nous ont marqués

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Avant de tourner la page, le Pépère News a décidé de retracer cette année 2020 historique. Car il s’en est passé des choses tout de même, et l’heure du bilan a sonné. La rédaction s’est concertée pour retracer cette année inédite et établir pour vous un Top 5 des événements lillois de 2020.

Si la vie lilloise a été rythmée par la Covid-19 et ses conséquences désastreuses, le désespoir n’a pas toujours pris le dessus sur l’enthousiasme des Lillois et Lilloises. La capitale des Flandres a souffert mais a aussi fait dos rond et s’est adaptée. À travers notre sélection, retrouvez les personnalités qui ont émergées et les étudiants qui ont peinés, remémorez-vous les événements qui se sont adaptés ou qui ont été annulés et redécouvrez les initiatives qu’il ne fallait pas manquer.

5. Massena, la rue phare des fêtards, fermée

La rue Massena déserte à 2h du matin lors du confinement. © Chloé Lavoisard / Pépère News

Les fameux jeudis soirs lillois où l’on pouvait décompresser de sa semaine de travail à sortir, rigoler et boire entre copains ne sont restés que de lointains souvenirs pour les étudiants et les fêtards cette année. Dès l’annonce du confinement au printemps dernier, c’est le monde de la nuit qui s’est effondré. Un coup de massue pour les bars et boîtes de nuit, mais aussi pour celles et ceux qui les fréquentent. La rue Massena, rue de la soif habituellement bondée tous les soirs, et particulièrement le jeudi des soirées étudiantes, n’était plus que vêtue de la morosité ambiante. Car même une fois le confinement levé, les restrictions n’ont fait que s’abattre sur les patrons et employés des bars. Fermeture à 22h, port du masque pour tout déplacement, interdiction de commander au bar, autant de mesures de plus en plus dures qui ont achevé les établissements de nuit, déjà gravement impactés par la crise sanitaire. Une fois l’ambiance installée, aux alentours de 22h, les rideaux doivent être baissés, alors que ces établissements réalisent le plus gros de leur chiffre d’affaire entre 23h et 2h. L’instauration d’un couvre-feu a empiré la situation des travailleurs de la nuit, tout comme le confinement qui s’en est suivi. Alors que le couvre-feu reste de mise, au moins juqu’au 20 janvier, les espoirs d’un retour à la normale s’amincissent. Va-t-on à nouveau pouvoir profiter des soirées étudiantes lilloises, devenues des légendes pour les nouveaux et de lointains souvenirs pour les plus anciens ?

4. Une année sans paillettes

La Grande roue de Lille en 2020
La Grande Roue de Lille sur la Grand’Place ne pouvait pas accueillir de public cette année. © Maxine Marchand / Collectif Gerda

La crise sanitaire a-t-elle eu raison des festivités de fin d’année à Lille ? La nouvelle est tombée au début du mois d’octobre. Le marché de Noël de Lille édition 2020 est annulé pour raisons sanitaires. En effet, la métropole Lilloise fait face à une forte hausse du nombre de cas de Covid-19. Avec sa centaine de chalets, le marché de Noël sur la place Rihour attire habituellement un million de visiteurs chaque année. Concernant la Grande roue, le préfet du Nord en annonce d’abord l’absence. Le 28 novembre, c’est la ville de Lille qui confirme finalement l’installation de la Grande roue et du sapin sur la Grand’Place. Le montage du manège a commencé deux jours plus tard bien qu’il ne puisse pas accueillir de public cette année à cause de la crise sanitaire. Indispensable à l’esprit des fêtes de fin d’année ou présence inutile, l’installation de la Grande roue divise. Haute de ses 50 mètres, elle décore la place et Lillois et visiteurs se pressent pour la photographier. La magie de Noël opère toujours avec près de 1.600 décorations à travers la ville pour faire rêver petits et grands. Malgré la situation particulière, le mois de décembre a donc éclairé le cœur des lillois en cette année 2020 inédite.

3. Des manifestations contre les crimes racistes et la censure

Manifestations contre les violences policières - paris - 13 juin
Manifestations contre les violences policières – Paris – 13 juin 2020. © Solène Robin / Pépère News

L’année 2020 aura aussi été marquée par la mobilisation des Lillois et Lilloises, d’abord contre le racisme systémique et les violences policières. Un mouvement marquant de cette année 2020 est incontestablement le mouvement BlackLivesMatter parti des États-Unis à la suite de la mort de George Floyd, un Afro-Américain assassiné par un policier le 25 mai 2020. En France, ce meurtre a fait écho à de nombreuses affaires de violences policières, notamment celle d’Adama Traoré mort le 19 juillet 2016 suite à un contrôle de police. A Lille, le mois de juin a été symbole de lutte contre le racisme et les violences policières, voyant émerger trois manifestations en une semaine. Plus de 2.000 lillois se sont réunis lors de chaque manifestation, levant le poing contre ces injustices.

Les lillois sont aussi descendus dans la rue pour protester contre l’article 24 de la loi de sécurité globale qui sanctionne la diffusion d’images de policiers si elles portent atteinte à l’intégrité physique et psychique de ces derniers. Une notion floue qui restreint la liberté d’information des journalistes et de tout citoyen. Associations, syndicats, formations politiques et journalistes s’accordent sur le danger pour la démocratie et la liberté de la presse que représente cette loi. La Ligue des Droits de l’Homme appelait ainsi au rassemblement le 21 novembre dernier. Plus d’un millier de manifestants lillois se sont réunis pour défendre la liberté de la presse et lutter contre la censure et l’invisibilisation des violences policières.

2. L’incontournable braderie minimisée

Braderie de Lille
Cette année, l’incontournable braderie de Lille n’a pas pu se tenir. © OTCL Lille / Maxime Dufour photographies

Quelle ne fut pas la déception des Lillois quand le préfet de la région Haut de France, Michel Lalande, et la maire de Lille, Martine Aubry, ont annoncé cet été l’annulation du plus important marché aux puces d’Europe. Remplacée par une “braderie des commerçants”, c’était la deuxième fois en 70 ans que la fameuse Braderie de Lille était annulée. Cet évènement, qui accueille chaque année plus de deux millions de Français et d’étrangers, s’est donc déroulé sous le signe de la Covid-19 à l’intérieur des magasins avec masque obligatoire.

Mais pas question de rendre la Braderie moins festive ! De nombreuses animations ont été organisées par la ville de Lille comme des concerts gratuits, le défilé des emblématiques géants de la ville (masqués pour l’occasion) et surtout la foire aux manèges qui a été maintenue. Il était également possible de visiter gratuitement trois musées de la Métropole Lilloise et la présence des marchés en plein air a été assurée. L’incontournable moule-frite a même pu être dégustée dans les restaurants lillois, ajoutant un peu de normalité à ce week-end particulier.

1. Le festival international du court-métrage

Soirée de diffusion de la compétition nationale 1 du Festival Internationale du Court Métrage de Lille
Soirée de diffusion de la compétition nationale 1 du Festival Internationale du Court Métrage de Lille, Auditorium © Laura Bouvier / Pépère News

Mais malgré tout, n’allez donc pas dire qu’il ne s’est rien passé dans notre ville. Les différents acteurs de la ville se sont mobilisés pour animer les esprits dans les salles noires. Le 19 septembre, la 20ème édition du Festival international du court métrage de Lille a pris vie. Entre émotions, découvertes, humour et sensibilité, le Pépère News a suivi pour vous cet événement culturel. Et il n’était pas le seul : ce sont tous les lillois qui ont pu profiter d’un large panel de court métrage, tout en respectant les mesures sanitaires. Les cinéphiles ont pu arpenter les cinémas pour assister aux challenges du festival, à la compétition nationale et internationale et des soirées à thèmes. D’ailleurs, l’art méconnu du court métrage avait déjà trouvé refuge à Lille plus tôt dans l’année, avec le Festival du cinéma européen du 6 au 13 mars 2020, encadré par des étudiants de l’École des hautes études commerciales du Nord (EDHEC) et l’association Prix de Court. De quoi prouver que la culture a su perdurer et animer notre capitale des Flandres dans une période plus que compliquée.

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