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Les rencontres estivales #3 : Weekend Affair, « À fond dans la conception du troisième album ! »

Les rencontres estivales #3 : Weekend Affair, « À fond dans la conception du troisième album ! »

Weekend Affair

Vous pensiez qu’on vous avait laissé tomber hein ? Et bien non ! Après une petite pause estivale et un sacré ravalement de façade, le Pépère News reprend du service pour vous accompagner durant la monotonie pluvieuse et grisonnante de l’automne. La recette ? Une série d’interviews d’artistes rencontrés au détour d’un Main Square, tous originaires des Hauts-de-France. Rock, pop, jazz, rap… Tout le monde y trouvera son compte.  Alors attachez-vous, ça va swinguer !

Bien connu de notre région, le groupe Weekend Affair produit par l’excellent Yuksek a joué sur la scène du Bastion du Main Square le samedi 7 juillet. Des textes profonds et des instrumentales électroniques ont fait vibrer cette nouvelle scène. Rencontre avec les deux potes Louis Aguilar et Cyril Debarge pour parler de l’avenir du groupe, d’un certain concert sur tracteur et de Zénith.

Pépère News : Vous sortez de scène, comment ça s’est passé ce concert ?

Louis Aguilar : Ça s’est super bien passé ! Très content de voir tout ce monde.

Cyril Debarge : On a vu que ça chantait les paroles dans les premiers rangs, ça hochait de la tête au deuxième rang. Sympa à voir !

LA : On a trouvé que cette scène était un peu le meilleur spot du festival pour voir un concert. La butte donne l’impression d’être dans un amphithéâtre. C’était trop bien !

CD : On a joué à Etretat la veille et c’était pas la même ambiance…

PN : Vous avez joué à Lille dans le cadre des Paradis Artificiels il y a quelques mois, ça fait quoi de faire le Zénith de sa propre ville ?

LA : C’est très impressionnant, moi c’était mon premier zénith ! Mais pas pour Cyril. Ce concert s’était déroulé durant une mini-tournée qu’on faisait. Juste avant, on revenait du Portugal. On avait joué la veille à Lisbonne à 23h30, on avait un avion à 6h, un mec venait nous chercher à 3h30 du matin et en arrivant à Lille on a dû dormir 3h avant d’aller au Zénith pour faire les balances. On est arrivés dans cet état de semi-brume après une nuit sans sommeil pour jouer dans un Zénith. C’était complément dingue ! J’en garde un super souvenir.

« Et maintenant, je ne mets rien entre parenthèse. » Louis Aguilar.

PN : Cyril, tu as déjà fait des Zénith dans quel cadre ?

CD : J’étais musicien un peu avec Yuksek. On a fait des grosses salles avec mon ancien projet We Are Enfant Terrible, un projet électro punk. Moi c’est ma jauge, à 7000 personnes je suis bien ! (rires)

PN : Louis, t’as lancé ton projet solo, d’ailleurs tu joues aussi au Main Square, ça veut dire que Weekend Affair c’est entre parenthèses ?

LA : Non en fait, mon projet solo existait avant Weekend Affair. J’ai commencé la musique en faisant mon projet solo Louis Aguilar, puis Weekend Affair s’est rajouté cinq ans après. Weekend Affair c’était le side project à la base. Et maintenant, je ne mets rien entre parenthèse. C’est juste que je regarde mon agenda toutes les demi-heures pour être sûr que je n’oublie rien. (rires)

PN : Peut-être qu’un projet arrive pour Weekend Affair ?

LA : Ouais on est à fond dans la conception du troisième album. On avance bien, on écrit des morceaux !

CD : On ne peut pas dire qu’on ne bosse pas en ce moment. On se met de gros objectifs et on aimerait sortir des trucs à la rentrée, mais pour ça faut bosser à fond. Tout doit être maquetté pour fin juillet ! On a 9/10 morceaux qui commencent à tenir la route.

PN : Vous avez une anecdote de festival à nous raconter ?

LA : On se faisait la réflexion tout à l’heure qu’on n’avait plus 20 ans. Il y a une année où on avait joué aux Nuits Secrètes et on avait une espèce de marathon de concerts, c’est à dire 7 concerts en 3 jours. Aux Nuits Secrètes on avait joué 3 fois sur 3 scènes différentes. Il y avait une scène avec un tracteur qui roulait (rires). C’est pas vraiment la meilleure expérience mais c’est une anecdote plutôt marrante à raconter !

CD : Je me souviens d’une fois avec mon ancien projet We Are Enfant Terrible, on ramassait les bagages dans un aéroport et à côté de moi il y avait Josh Homme (chanteur et guitariste de Queens Of The Stone Age) et je lui ai donné un CD. Ça l’a bien fait marrer et j’avais bien eu peur ! En plus il est très grand ! C’est rigolo pour ça les festivals, tout à l’heure Lomepal est passé et on a failli se faire un ping-pong. Je crois que j’aurais pu l’éclater ! Il est meilleur en skate qu’en Ping-Pong…(rires)

Pour plus d’infos sur le groupe n’hésitez pas à les suivre sur Instagram en cliquant juste ici

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