L’ESBVA-LM termine sur une bonne note avant les fêtes

L’heure de la trêve hivernale a sonnée pour les Guerrières de l’ESBVA-LM. Après une triste élimination en 8ème de finale de Coupe de France face à Toulouse (71-67), les joueuses avaient un dernier match de championnat à disputer. Celui-ci avait lieu jeudi, au Palacium de Villeneuve-d‘Ascq face aux Bretonnes de Landerneau. L’objectif était simple : continuer la série de victoires en championnat et recoller à leur adversaire du jour au classement.
Elles l’avaient très bien compris : c’était la victoire ou rien. Message reçu puisque l’ESBVA a produit une première mi-temps d’une très grande qualité. L’attaque a déroulé en jouant bien les situations de vice match permettant des décalages et donc des tirs ouverts : 16-6 en 5 minutes de jeu et temps-mort Landerneau. De retour sur le parquet, l’ESBVA continue sur sa lancée. La défense s’illustre en récupérant des ballons et l’attaque est toujours aussi prolifique. Villeneuve est très séduisante dans ce 1er quart et entame de la meilleure des manières le match : 27-17.
L’ESBVA poursuit sur sa lancée avec des systèmes offensifs bien réalisés (écran pour shoot à 3 points). Lisa Berkani s’illustre avec 8 points de suite qui permettent d’augmenter l’écart. La défense est quant à elle intraitable en n’offrant aucune possibilité de tir ouvert et assurant très bien le rebond. L’attaque déroule avec une réussite insolente à 3 points (47,2% au total sur l’exercice). 57-41. C’est une première mi-temps d’une très bonne qualité avec une très grande intensité. Pour la seconde période, il faut faire attention à pas se relâcher et tenir ce précieux score.
Un tout autre visage en seconde mi-temps
Dès le retour des vestiaires, on a senti une baisse d’intensité pour Villeneuve. Landerneau en profite pour faire un rapproché à -12. Villeneuve est à la peine dans ce troisième quart mais résiste pour maintenir son écart. Landerneau emmené par Ezrine Kadu inflige un 16-23 dans ce troisième quart et voit revenir les Bretonnes à une dizaine de points. Les Guerrières n’y arrivent plus offensivement, tout reste à jouer avec 10 minutes sur l’horloge.
Dans ce dernier quart, l’ESBVA maintient tant bien que mal un écart au-dessus des dix points mais rien n’est fait. On voit depuis le retour des vestiaires la défense beaucoup moins agressive, on sent la fatigue dans les rangs de Villeneuve. Landerneau s’accroche et revient à -8 à quatre minutes du terme. Les Guerrières sont à la dérive en perdant trop de ballons et n’arrivent plus à contenir défensivement leurs adversaires. Landerneau revient à -4 et moins de trois minutes sont à jouer. L’ESBVA tergiverse en fin de rencontre et offre même la dernière possession à Landerneau. Heureusement pour les joueuses, le tir à trois points est raté du côté des Bretonnes. Victoire à l’arrachée : 86-84.
On aura donc vu deux visages de l’ESBVA : conquérant à l’image des deux derniers matchs de championnat. Une attaque en pleine bourre et puis en deuxième mi-temps totalement l’inverse. Il n’y avait plus de jus et d’agressivité défensive, sans doute dû à une fatigue collective. L’attaque s’est retrouvée en grande difficulté avec de nombreuses pertes de balles (12 au total). Cette victoire est très importante pour le maintien et va permettre de passer les fêtes de Noël avec le sourire.
Petit bilan à la trêve
Après un début de saison très compliqué pour de nombreuses causes comme les blessures ou un effectif fortement changé, les joueuses se sont très bien ressaisies. En effet, Villeneuve se retrouve provisoirement septième grâce à ses trois victoires en autant de match. La rigueur défensive notamment a permis ce bond au classement. Ce constat est très encourageant pour la suite quand on sait la marge de progression collective principalement en attaque.
Elles se sont donc fait très peur, mais les Guerrières peuvent partir en vacances avec un bilan de quatre victoires pour cinq défaites. Prochain rendez-vous sur le paquet pour l’ESBVA-LM : mardi 7 janvier, encore au Palacium pour un derby face aux voisines du Hainaut Basket. Entre-deux à 20h !