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Maxime Beaumont, le Boulonnais qui rêve d’or olympique

Maxime Beaumont, le Boulonnais qui rêve d’or olympique

Maxime Beaumont

À quelques jours de son entrée en lice aux Jeux Olympiques de Tokyo, le kayakiste Maxime Beaumont, originaire de Boulogne-sur-Mer, a livré au Pépère News une interview décontracté et pleine de bonne humeur. Il dévoile sa forme, ses ambitions, mais aussi son rêve de titre olympique.

Âgé de 39 ans, Maxime Beaumont, est clair dans ses ambitions : “Si je suis aux Jeux Olympiques, c’est pour être champion.” Sa spécialité est le K1 200m, c’est à dire qu’il réalise une course qu’on peut qualifier de sprint sur 200m en ligne droite, seul à bord de son kayak. Licencié au club de sa ville natale, Boulogne-sur-Mer, il possède un palmarès important puisqu’il est vice-champion olympique (Rio, 2016), champion des Jeux européens en 2019 à Minsk et multiples champion de France dans sa catégorie.

Une forme optimale à l’approche du début de la compétition

Maxime Beaumont et les athlètes de la Fédération Française de Kayak ont pu profiter d’une préparation optimale pour ces jeux. Cela fait maintenant 15 jours que ces derniers sont en stage à Komatsu, à 1h30 d’avion de Tokyo. Cette préparation semble avoir satisfait les athlètes et en particulier Maxime qui a pu s’acclimater à toutes les conditions japonaises : la chaleur, l’humidité, le décalage horaire “Ici, c’est très chaud et très humide”, explique l’athlète.

Mais cela lui a également permis aussi de se remettre en forme physiquement et de retrouver des bonnes sensations quelques semaines avant les Jeux Olympiques. “Je suis vraiment content que la fédération ait fait ce stage, ça nous a permis de bien s’acclimater.”

Il se sent prêt physiquement et mentalement et semble également impatient de montrer ce dont il est capable. “Plus tu approches de l’échéance, plus tu as envie d’y aller et de montrer pourquoi tu t’es préparé pendant si longtemps.” Surtout que depuis ces derniers jours l’adrénaline monte à la vue des réussites françaises comme notre porte drapeau Clarisse Agbegnenou qui est allée chercher la médaille d’or au judo : “Voir les copains entrer en scène et réussir, ça motive encore plus pour la compétition.”

Des ambitions claires malgré les contraintes actuelles

Il est déterminé et fixé sur ses ambitions : après sa deuxième place à Rio en 2016, il est venu à Tokyo pour l’or. Avec notamment une 9ème place aux Championnats d’Europe en juin dernier, il reconnait qu’il n’était pas dans la meilleure forme de sa carrière. Maxime remonte cependant en puissance, il est confiant de ses qualités et va jouer de son expérience pour grimper sur la plus haute marche du podium : “Je ne sais pas si mon expérience m’apporte plus d’avantages ou d’inconvénients, mais ce qui est sûr c’est que je vais m’en servir pour espérer décrocher le titre olympique.

Maxime Beaumont
Maxime Beaumont aux Jeux Européens de Minsk en 2019 (© France Olympique/Flickr)

La situation sanitaire ne semble pas l’avoir perturbé : une fois le report des jeux annoncé il a repris l’entraînement intensif tout en sachant se ménager puisqu’il avoue qu’à son âge, “dès que tu fais un petit écart ou un effort de trop, la blessure n’est pas loin.” Blessure qu’il a d’ailleurs connu à l’épaule lors d’une sortie vélo où il a dû se remettre d’une rupture des ligaments.

Quant au protocole sanitaire sur place, il s’attendait à ce que cela soit plus contraignant surtout au niveau des tests, qui, bien que nombreux, ne soient pas des tests nasaux mais salivaires : C’est “moins contraignant que ce que je pensais au départ, surtout grâce au fait que ce n’est pas la tige dans le nez (rires). C’est devenu notre petite routine.”

La Covid-19 ne permettra pas non plus l’accès aux spectateurs : si Maxime Beaumont semblait quelque peu déçu de cela, surtout que son expérience aurait pu lui permettre un avantage quant à la gestion des émotions, il affirme tout de même que cela n’impactera en rien sur sa performance : “J’avais ce petit avantage grâce à mon expérience pour gérer la pression du public mais c’est pas grave, je l’ai toujours quant à la gestion de la pression à l’approche d’une course olympique.”

Bien que ces jeux soient particuliers, le kayakiste licencié au club de Boulogne-sur-Mer a comme mission de remporter l’or olympique, le graal pour tout sportif.

Un soutien infaillible de la part de sa ville

Au départ de Boulogne-sur-Mer, Maxime a pu recevoir le soutien de sa famille, de ses proches, de son club mais aussi de la ville de Boulogne et de ses écoles qui lui ont organisé un départ chaleureux avec les élèves. Coupé du monde au Japon, ces derniers encouragements lui font énormément de bien avant l’échéance et lui permettent d’avoir une “force supplémentaire” à l’approche des Jeux (dans sa quête d’or olympique).

Maxime entrera en piste le 4 et 5 Août, à suivre sur les chaînes de France télévisions.

 

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