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Report des Jeux Mondiaux du Sport d’Entreprise, une start-up villeneuvoise engagée dans la compétition

Report des Jeux Mondiaux du Sport d’Entreprise, une start-up villeneuvoise engagée dans la compétition

Stadium d'Athènes, jeux mondiaux du sport d'entreprise

La troisième édition des Jeux Mondiaux du Sport d’Entreprise devait se dérouler du 17 au 21 juin, au cœur de la ville olympique d’Athènes. Pandémie de Covid-19 oblige et après un premier report à la fin de l’été 2020, c’est finalement en juin 2021 que les athlètes se rencontreront.

Emboîtant le pas aux autres compétitions internationales, c’est cette fois la Fédération Mondiale du Sport d’Entreprise (WFCS) qui a fait le choix du report pour ses Jeux mondiaux. Teintées de succès, les deux premières éditions à Palma de Majorque (Espagne) et à La Baule, respectivement en 2016 et 2018, ont vu défiler des milliers de participants. C’est finalement en juin 2021 qu’aura lieu la troisième édition, à Athènes, sur un site chargé d’une symbolique historique. Pour cause, en 1896 la ville a accueilli les premiers Jeux Olympiques modernes. Les athlètes auront l’occasion de concourir dans des complexes sportifs renommés, parts de l’héritage olympique grec.

Un événement qui surfe sur la vague olympique

En calquant son propre calendrier sur celui des Jeux Olympiques, la Fédération Mondiale du Sport d’Entreprise créée en 2014 organise les Jeux d’été les années paires et les Jeux d’hiver les années impaires. Avec, entre deux éditions, les Jeux du Sport d’Entreprise Nationaux et Européens. L’objectif ? Réunir des salariés d’aptitudes et d’horizons différents, autour des valeurs du sport et en promouvoir les bienfaits au grand public, quelles que soient la taille et l’activité de l’entreprise. Aucune contrainte de niveau n’est exigée, mais les participants ne peuvent s’aligner que sur une discipline. De l’athlétisme au bridge en passant par le bowling et les échecs, ce sont au total 28 disciplines qui seront représentées. Trois nouvelles entreront dans la compétition : le bras de fer, le kettlebell (tournois de lancer de poids) et le squash. 70 nations en lice, des entreprises de tous les continents et des milliers de participants de tous niveaux, le spectacle promet d’être grandiose !

L’expérience d’une start-up nordiste

Parmi les entreprises françaises engagées dans la compétition, ADN-Consulting défendra les couleurs de la région. Située à Villeneuve-d’Ascq, la start-up de conseils et d’ingénierie informatique y enverra deux salariés. L’occasion pour l’entreprise de “partager un moment convivial, tout en travaillant pour le meilleur résultat : la parfaite représentation du Fun and Serious d’ADN”. Familier de la compétition, le sprinteur Jocelyn Dusautoir y participera pour la deuxième fois, après avoir remporté deux médailles de bronze sur le 100 et 200 mètres lors de la précédente édition à La Baule. L’athlète aborde déjà les Jeux de 2021 avec l’ambition de monter sur les plus hautes marches du podium : “Le sport c’est mon aire de jeu, je vais à Athènes pour remporter des médailles.” Une échéance couronnée pour lui d’un nouveau challenge car cette fois il affrontera également ses rivaux sur le 400 mètres et devra “préparer [son] corps à enchaîner trois courses par jour pendant trois jours”. Le report des Jeux apparaît pour Jocelyn comme un soulagement, car après une blessure qui l’a contraint au repos, ce n’est qu’en février qu’il a fait sa rentrée sur la piste de tartan avec la crainte de ne pas pouvoir courir le 400 mètres.

Au-delà du podium, c’est pour accomplir un rêve qu’il y concourra. “Pour moi, c’est un mythe de courir dans les plus grands stades du monde; mais c’est compliqué quand tu n’es pas athlète de haut niveau. Alors pouvoir courir à Athènes, berceau des Jeux Olympiques, sur la piste des Jeux de 2004, c’est l’événement à ne pas rater !”

Jocelyn Dusautoir Mondiaux du Sport d'Entreprise
Jocelyn Dusautoir lors des Jeux de La Baule en 2018.
© ADN-Consulting

La difficile percée du sport d’entreprise

Si l’événement attire des milliers de participants des quatre coins du monde, cela reste principalement des salariés de grosses entreprises. Un constat que Jocelyn justifie : “Toutes les entreprises n’ont pas les moyens d’y participer, beaucoup n’ont même jamais entendu parler de l’événement, par manque de communication. Je pense qu’en France, le sport n’est pas considéré comme nécessaire pour les salariés. C’est pourtant bon pour le moral et la cohésion mais tant que les entreprises ne le prendront pas en compte, ça n’avancera pas.”
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