Rotaract, les archéologues des fouilles de la Citadelle découvrent une dépouille
Ce samedi 11 décembre en plein après-midi, le Rotaract de Lille a organisé une « poliowalk » sous forme d’un jeu de piste autour de la ville pour la levée de fond annuelle rotarienne. Le but : vaincre la poliomyélite via l’action « end polio now ». Une carte, un trésor, huit lieux et une enquête. Alors que tous les habitants de Lille profitent de l’ambiance de Noël, l’inspectrice Nolan a besoin de votre aide pour résoudre le mystère des fouilles archéologiques.
Avant de parler de Rotaract, il faut commencer par la racine. Le Rotary International, créé à Chicago en 1905 par Paul Harris, se voulait être un renforcement des liens entre les hommes d’affaires. Mais, rapidement, la notion d’action humanitaire s’est jointe à cet objectif. C’est une association à but non lucratif. Ses principaux objectifs : promouvoir la paix, combattre les maladies, soutenir l’éducation, développer les économies locales…
Le Rotary est donc un peu comme la case des parents sur un arbre généalogique ayant plusieurs branches. Dans ces « branches » : le Rotaract, qui réunit des étudiants et jeunes actifs pour travailler main dans la main partout dans le monde et monter des actions encore plus grandes. Présent dans de nombreuses villes, ses actions se fondent, tout comme le Rotary, sur des causes sociales, humanitaires, environnementales. Les jeunes rotaraciens se mettent donc au service des autres.
Le Rotary, super-héros de la polio
La poliomyélite souvent appelée polio est une maladie qui concerne principalement les enfants, paralysent leurs membres et peut même toucher le système nerveux. Elle se transmet d’une personne à une autre et est principalement due à de l’eau contaminée. Le Rotary est le principal acteur qui lutte contre cette maladie avec son action end polio now. Grâce à ses actions depuis 35 ans, le Rotary et ses partenaires ont vacciné plus de 2,5 milliards d’enfants. Il ne reste aujourd’hui plus que deux pays dans le monde qui ont encore des cas de polio : le Pakistan et l’Afghanistan. Afin d’éradiquer définitivement la maladie, chaque année, les Rotary clubs à travers le monde organisent des manifestations ou évènements pour récolter des fonds et donc financer les vaccins. Un euro de récolté, c’est deux enfants vaccinés.
Les actions de la polio peuvent prendre plusieurs formes comme des randonnées, des courses, des cross mais aussi des jeux de piste ou chasse au trésor comme l’a fait le Rotaract de Lille. Eva, membre de l’association, nous confie qu’organiser un événement comme celui-ci n’est pas aussi simple qu’il n’y parait, surtout avec un délai d’un mois. Les rotaractiens de Lille ont déjà l’objectif de renouveler cet évènement si les participants sont satisfaits. L’année dernière, ils avaient organisé une simple visite de la ville. Mais pour attirer un peu plus de monde et surtout les plus jeunes, l’idée du jeu de piste leur est venue. La tranche d’âge des participants était d’environ 25 ans cette année. Eva ajoute que l’article de Lille City Crunch « Que faire à Lille ce week-end ? » leur a fait venir du monde qui ne connaissaient pas le rotarcat.
L’inspectrice Nolan organise sa poliowalk
C’est donc le 11 décembre après-midi, que 37 participants ont arpenté les rues de Lille, l’inspectrice fictive Nolan de Scotland Yard Haut-de-France leur a été envoyée dans la matinée : « Alors que Lille est en plein préparatifs de Noël, les fouilles archéologiques du parc de la Citadelle en vue des nouveaux aménagements continuent. Mais, toute l’euphorie de ces fêtes de fin d’année va être chamboulée par une sacrée découverte des archéologues : un corps. Il s’agirait du directeur de chantier, Stéphane Lenoir… Il faut à tout prix retrouver le coupable… ».
Les participants ont également reçu la carte de Lille, point de départ de l’enquête. Celle-ci indiquait les lieux de rendez-vous : la Vieille Bourse, le Beffroi, le Quai du Wault, l’Opéra, le Palais Rihour, l’Hospice Comtesse, la Cathédrale de la Treille et la Grand’Place. C’est à 14 heures que sonne le départ de cette grande chasse au coupable. Les équipes, que les participants forment, se dirigent vers le lieu qu’ils souhaitent pour démarrer.
Sur chacun des huit lieux, il leur fallait retrouver l’agent (un membre du Rotaract) qui les attendait sur place avec, en guise de reconnaissance, un chapeau qui ne passait pas inaperçu. Chaque agent leur donnait, alors, un défi à relever comme par exemple trouver les vestiges d’un édifice religieux qui, auparavant, bordait la Grand’Place. La réponse ? L’église Saint-Etienne, qui se trouvait à la place de « la rue des débris Saint-Etienne », nom donné en hommage à l’église. A chaque bonne réponse, un indice obtenu : une lettre.
Après avoir rendu visite aux huit agents, elles formeront un mot et indiqueront le neuvième lieu : les Beaux-Arts, lieu final où se cache la mystérieuse relique pour découvrir le coupable. Ce QR code à scanner permet ensuite de débloquer les fiches des suspects et les indices composant une dernière énigme à résoudre avant d’enfin trouver ce mystérieux meurtrier.