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Saison NBA 2018-2019, c’est l’heure du bilan à l’Est !

Saison NBA 2018-2019, c’est l’heure du bilan à l’Est !

Ça y est, la saison régulière de NBA touche à sa fin. On peut d’ores et déjà commencer un petit flashback sur ce qui s’est passé et à quoi on peut s’attendre pour des play-offs plus indécis que jamais. Cet article ne sera consacré qu’à la conférence Est, mais ne vous inquiétez pas, l’Ouest va sortir incessamment sous peu. 

La nouvelle hiérarchie

Deux potentiels MVP, Giannis Antetokounmpo et Joel Embiid.

Longtemps décrite comme moins compétitive que sa voisine, la Conférence Ouest renaît définitivement de ses cendres. En effet, depuis le départ de LeBron James cet été à l’Ouest, l’Est se cherche de nouveaux leaders. On avait déjà pu voir la saison dernière les prémices d’une domination aussi bien sur le terrain qu’en dehors des deux monstres, Giannis côté Bucks et Embiid côté Sixers et ceux-ci n’ont pas déçu cette saison. Les Bucks, c’est officiel, auront le meilleur bilan de la Ligue, ce qui fait d’eux un contender plus que sérieux pour les finales NBA. Quant aux Sixers, les hommes de Brett Brown vont finir la saison sur la plus petite marche du podium mais prêts à en découdre, armés de leur quintuor redoutable avec les renforts de Jimmy Butler et Tobias Harris arrivés en cours de saison.

Mais c’était sans compter sur les Raptors, qui je le pense, ne sont pas peu fiers de leur trade de cet été entre DeMar DeRozan et Kawhi Leonard, qui leur ont certainement permis de passer un cap au sein de cette conférence. Mais les surprises de l’année resteront tout de même les Pacers et les Nets. Les premiers auront montré au monde que leur exploit de la saison dernière n’était pas impossible à réitérer. Ainsi, malgré la grave blessure de leur leader, Victor Oladipo en Janvier dernier, la franchise de Larry Bird ne lâchera pas l’affaire aussi facilement. Les seconds sont quant à eux la vraie bonne surprise, mais on en parlera un peu plus tard.

Autre surprise, mais dans le mauvais sens, les Celtics. Malgré une très probable quatrième place, ce qui semble honorable dans une Conférence aussi dense, reste décevante compte tenu du niveau de jeu proposé cette saison. En effet, les C’s n’ont clairement pas été à la hauteur, Hayward semble mettre plus de temps que prévu pour revenir à son niveau de 2017 et cerise sur le gâteau, on a de plus en plus de doutes quant à la signature de de leur leader Kyrie Irving cet été. On sait que les Celtics ont tout de même les ressources pour répondre présent mais si les play-offs ne se passent pas comme prévu, l’avenir de la franchise pourrait être plus qu’incertain.

Une saison en dent de scie pour les Celtics.

Les hommages aux anciens

Et oui, tous les ans c’est pareil, les vieux s’en vont (ou pas) et laissent place à des hommages tout aussi émouvants les uns que les autres. D-Wade, la légende du Heat l’avait annoncé, cette année serait “The Last Dance”. Et malgré le fait que l’arrière de 37 ait encore une production statistique tout-à-fait honorable à son âge (14.7 points, 4 passes, 4 rebonds) le champion 2012 et 2013 préfère s’en arrêter là. On a notamment vu son ami le King, l’enlacer dans ses bras lors du dernier match les opposant, à peu près tous les arrières de la Ligue lui demander son maillot à chaque fin de match. Mais l’hommage le plus vibrant que le Heat pourrait lui rendre, se serait une dernière campagne de play-offs, mais malheureusement pour Miami, l’affaire semble plutôt compromise.

Tous les ans nous y avons le droit, et je pense que ça n’est pas encore terminé, mais le plus grand dunkeur de tous les temps compte bien devenir l’homme au plus grand nombre de saisons de l’histoire de la NBA. En effet, l’actuel numéro 15 des Hawks l’a annoncé, il voudrait rempiler pour une 22ème saison dans la Grande Ligue. Cette longévité fait de lui un des darons le plus respecté de toute la NBA, le doyen, impossible à détester, obligé à aduler, qui aura voyagé dans toute la Ligue (8 équipes au total).

Enfin, même s’il n’est pas de la Conférence Est, il est certainement un des plus grand joueurs des 3, il a récemment dépassé Wilt Chamberlain à la sixième place au scoring, fidèle à sa franchise, père spirituel de la nouvelle pépite de NBA, le grand Dirk Nowitzki. Il ne veut pas le dire, nous non plus on ne veut pas l’admettre, mais cela semble être la dernière saison pour le Wunderkid41 ans. Il se balade désormais de salles en salles, reçoit des hommages dans tous les sens, se déplace en déambulateur sur un parquet et fait presque peine à voir, mais c’est si bon de le voir désormais applaudi partout où il va. Je pense qu’on se souviendra tous du discours de Doc Rivers, qui prend temps mort alors que le match est gagné par les Clippers, prendre le micro et demander au public de se lever pour cet immense champion qui est Dirk Nowitzki, bagué en 2011.

Dirk Nowitzki, lors de sa dernière sélection en hommage, lors du All Star Game.

Le retour des petits

On les a longtemps victimisés, souvent humiliés, jamais respecté mais cette année, 2 franchises ont marqué la NBA de leur, plus ou moins, fracassant retour dans le top. Le premier, sans doute le plus mérité, celui des Nets. Après s’être fait voler ses picks pendant 3 ans par les Celtics, les hommes de Kenny Atkinson sont enfin sortis du trou. Emmené par leur neo-All Star D’Angelo Russell, les Nets ont dû batailler jusqu’au bout pour arracher leur ticket pour les play-offs. Grâce à une ligne directrice fixe, un management stable et une reconstruction saine, la meilleure franchise de New-York a pu revoir le jour, notamment grâce à de nombreux bon coups comme Joe Harris, recruté dans l’anonymat à Cleveland, Jarrett Allen et Caris LeVert, des fins de premier tours de draft.

Spencer Dinwiddie et Rondae Hollis-Jefferson, deux artisans de la qualification des Nets en play-offs.

Le second, sans doute le plus chanceux d’être ici, avec un effectif moyen, sans vrai meneur de qualité, le Magic d’Orlando a lui aussi réussi à débloquer son billet pour les play-offs à l’Est. Au terme d’une saison alternant les hauts et les bas, les hommes de Steve Clifford ont réussi le run au bon moment pour pouvoir s’arracher une place en post-season. Bien emmenés par le duo Vucevic/Fournier et malgré une saison moyenne de Aaron Gordon et la blessure de Mo Bamba, grand espoir du Magic, Orlando a toujours cru en lui et n’a jamais démérité. C’est d’autant plus une satisfaction pour un des meilleurs frenchies cette saison, Evan Fournier, qui, à l’instar de l’époque où il jouait pour les Nuggets, a cette fois-ci joué un vrai rôle dans la qualification de son équipe pour les play-offs.

Voilà ainsi, ce qu’on peut retenir de positif de la saison régulière, qui offre toujours son lot de rebondissements et nous laisse peut-être place à des surprises comme, pour les Nets, pour la Conférence Est en play-offs. 

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