LOSC-FC Metz : une maigre victoire qui rassure
Le dimanche 10 novembre, l’équipe féminine du Lille Olympique Sporting Club (LOSC) accueillait celle du Football Club (FC) Metz sur le terrain annexe du Stadium Lille Métropole. Cinquièmes au classement de la Seconde League (ancienne Division 2, abrégée D2), les Lilloises souhaitaient tirer profit de l’avantage de jouer à domicile pour creuser davantage l’écart avec les neuvièmes au tableau.
L’effectif, qui a subi cet été des départs de joueuses (entre autres Magou Doucouré, Agathe Ollivier, Elisa Launay et Maïté Boucly), s’est vu tout de même renforcé par cinq arrivées. La nomination du nouvel entraîneur, Yacine Guesmia, a également modifié les performances de l’équipe. En effet, les Dogues ont eu un début de saison équilibré (3 victoires, 1 match nul et 3 défaites). Cette rencontre était également l’occasion pour deux anciennes Lilloises, Anaïs Lambert et Justine Rougement, de retrouver le terrain annexe sous un autre maillot.
Une première mi-temps qui commence fort
Les Lilloises n’ont pas tardé pour ouvrir le score. À la 5ème minute, Elena Da Rocha tente sa chance à 20 mètres de la cage suite à une mauvaise relance de la gardienne du FC Metz Julie Genty. La frappe fait mouche. (1-0)
Durant le reste de la mi-temps, la défense lilloise bien en place a permis au LOSC de conserver son avantage. En conséquence, la gardienne des Dogues, Taylor Beitz, n’a eu à intervenir que sur quelques occasions, la plus décisive étant un plongeon sur un corner direct messin tiré côté droit.
Poussées par des chants lancés par de jeunes fans, les joueuses nordistes ont réussi à se créer quelques autres occasions lors de cette mi-temps, à l’image de la joueuse internationale ukrainienne Inna Hlushchenko, décalée par Naomi Bamenga sur le côté gauche, qui n’a cependant pas abouti, la portière lorraine ayant été plus réactive. La première mi-temps a été équitable entre les deux équipes, avec un très léger avantage pour le LOSC. Les deux équipes se sont majoritairement disputé le ballon au milieu de terrain et ont alterné les temps forts, sans pouvoir concrétiser.
Seconde période : moins de lumière mais plus d’intensité
les Messines ont renforcé la défense et ont pris l’avantage sur le jeu en début de seconde période, rendant leur moitié de terrain quasi impénétrable. A la 50ème minute, elles auraient pu revenir au score si Taylor Beitz n’avait pas repoussé la frappe en boxant le ballon des deux poings. Les Lilloises se sont également créées des occasions lors de percées sur les côtés. Les nordistes sont cependant tombées sur une défense du FC Metz en place et efficace dans ses relances, ce qui obligeait les joueuses de Yacine Guesmia à jouer bas.
Les Lorraines se sont créé une autre occasion à la 73ème minute par l’intermédiaire d’une frappe de l’attaquante Mélissa Béthi côté gauche. C’était cependant sans compter sur Taylor Beitz, bien placée pour capter le ballon sans difficulté. Trois minutes avant la fin du temps réglementaire, la Lilloise Nesryne El Chad, qui s’était bien démarquée pour recevoir le ballon, avait battu Julie Genty et réussi à pousser le ballon dans les filets. Malheureusement pour les Dogues, la défenseuse s’est vue refuser le but pour une position de hors-jeu. Le match a failli basculer à la 89ème minute. Suite à une main lilloise dans la surface, le sifflet de l’arbitre a retenti, accompagnant le geste de la main qui a désigné le point de pénalty. Le duel a été remporté par la gardienne des Dogues, qui est venue repousser la frappe messine, suscitant moult acclamations de la part du public.
Les Lilloises repartent donc avec les trois points, un grand sourire et une confiance renforcée pour la suite de la saison. Les supporters quand à eux, sont ravis, malgré l’arbitrage qui a déplu à certains. David, qui suit l’équipe féminine depuis sa création en 2015, espérait « une victoire pour se relancer », c’est donc chose faite. Concernant un éventuel retour du LOSC en Arkema Premier League la saison prochaine, il partage l’avis du père de l’entraîneur et d’une proche de la joueuse Valéryane Policnik, qui « espèrent [qu’elles montent], mais ça va être du travail ».