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L’héritage des Jeux Olympiques au bénéfice des étudiants lillois

L’héritage des Jeux Olympiques au bénéfice des étudiants lillois

Cet été, le stade Pierre Mauroy a accueilli les épreuves de basket et de handball des Jeux Olympiques d’été. Les athlètes étaient logés à l’Olympium, village olympique lillois implanté à Villeneuve d’Ascq. À  la fin des Jeux, cette résidence olympique a été reconvertie en logement étudiant afin de faire face au manque de logement dans la métropole.

La France a été mise sous le feu des projecteurs ces deux derniers mois pendant l’accueil des Jeux Olympiques d’été, à Paris. Notre pays voulait se montrer sous son meilleur jour : uni dans l’ambiance des JO. Pari réussi ! Mais que se passe-t-il une fois cette ambiance retombée ? Qu’advient-il des locaux utilisés pour l’occasion ? Vont-ils être abandonnés comme il arrive souvent ? Ou réutilisés pour améliorer la vie de certaines personnes ?

Le village olympique lillois transformé en logement étudiant

Après les J.O, les édifices construits pour l’occasion sont parfois laissés à l’abandon, comme cela a pu être fait lors de précédentes éditions : en Grèce en 2004 ou au Brésil en 2016. La France n’a pas fait ce choix. Son objectif était d’utiliser des infrastructures déjà existantes et d’éviter de construire de nouveaux bâtiments qui finiront abandonnés par la suite. À Villeneuve-d’Ascq, le village olympique Olympium a été conçu pour accueillir les athlètes participant aux Jeux Olympiques, puis pour être aménagé de manière à loger les étudiants. La résidence, qui comporte près de 500 logements, est située à proximité du campus Pont-de-Bois. Ces logements sont un petit luxe pour les étudiants qui récupèrent les chambres telles qu’elles étaient pour les athlètes. La résidence offre une salle de sport, une salle de musique, le Wi-Fi ainsi que le petit déjeuner compris dans le loyer qui s’élève à 590 euros par mois.

Se loger en tant qu’étudiant devient de plus en plus compliqué à Lille

Dans la métropole lilloise, la question des logements est compliquée. Cette année, la MEL compte environ 125.000 étudiants. Cependant, nombreux sont ceux qui peinent à trouver un studio ou une colocation. Ce flux d’écoliers est bien trop important pour le nombre de logements disponibles. De plus, l’Etat impose la rénovation des “passoires thermiques”. Pour rappel, cette appellation désigne un logement mal isolé, ce qui entraîne une surconsommation d’énergie. Ces rénovations sont souvent bien trop coûteuses pour que les propriétaires les réalisent. Conséquences : de nombreux biens ne sont pas disponibles à la location, et des étudiants se retrouvent sans logement à la rentrée.

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