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Une exposition pour des villes plus “vivantes”

Une exposition pour des villes plus “vivantes”

l’exposition « villes vivantes » du WAAO – le Centre d’architecture et d’urbanisme de Lille

Ville et nature sont-elles conciliables ? C’est la question à laquelle l’exposition « villes vivantes » du WAAO – le Centre d’architecture et d’urbanisme de Lille – tente de répondre. Du 8 septembre au 6 novembre 2022, l’exposition est gratuite au Bazaar St-So.

L’ambition officielle est de réaliser “une exposition grand public pour comprendre la manière dont les villes peuvent cohabiter avec la nature”. Sous forme de pavillons immersifs, chacune des villes de l’exposition raconte son rapport à la nature. L’utilisation de la première personne du singulier se révèle particulièrement intéressante en renforçant  le côté immersif de l’exposition. Ainsi, chaque ville retrace son histoire, avec ses hauts et ses bas. Par le biais de vidéos, cartes, maquettes et même herbiers, le spectateur est invité à réfléchir sur la vision qu’il a de ces villes dans lesquelles il évolue quotidiennement.

Une diversité de représentation de la ville

L’exposition explore la révolution culturelle et urbaine qui s’opère autour du vivant, à l’intérieur des métropoles. Il faut chercher à comprendre comment les architectes, les urbanistes, les paysagistes mais aussi les habitants, contribuent à la fabrique d’une ville plus vivante. L’exposition aborde eévidemment la question environnementale. Les villes nous racontent comment elles ont (trop) longtemps ignoré cet enjeu, du moins jusqu’à ces dernières années où elles ont été repensées en faveur de l’écologie.

Vous pourrez par exemple observer les villes de :

  • Barcelone, ville « bioclimatique », pensée pour faire circuler l’air et la lumière, puis plus tard l’automobile.
  • Détroit, ville dotée d’un “sol qui résiste”, qui met en avant les problèmes de ségrégation spatiale aux États-Unis.
  • Bogotá, ville de la “montagne sacrée”, où la ségrégation socio-spatiale est particulièrement visible.
  • Turin, ville “du sol vivant”, dans laquelle se développe les jardins communautaires pour régénérer la cité.
  • Et enfin Lille, ville des “animaux voisins”, qui témoigne des multiples espèces d’animaux qui vivent ou parfois survivent, sous nos yeux.
La fresque des « bêtes de Lille » de Nicolas Gilsoul, qui s’étale sur plusieurs mètres carrés de sol au milieu de l’exposition. © Mathilde Huchant/Pépère News.

Le spectateur apprend, au cours de l’exposition “Villes Vivantes”, l’importance du recyclage dans l’économie circulaire afin de produire des biens et des services de manière durable. Il est également possible de découvrir- grâce à l’imposante fresque des “bêtes de Lille” dessinée par Nicolas Gilsoul-comment s’organise la cohabitation entre la vie urbaine lilloise et la flore et la faune qui nous entourent. Le visiteur découvre alors un nouvel aspect de la vie lilloise.

Un appel à la réflexion

Le spectateur sort de l’exposition en ayant pris conscience qu’une révolution urbaine en faveur du vivant est possible : elle est même déjà en cours dans certaines villes. Mais comment continuer à rendre les villes, antonymes historiques de l’écologie, plus durables ?

C’est précisément à cette question que l’exposition répond. Dans quelques années peut-être, une suite de l’exposition pourrait être mise en place pour observer les changements opérés dans ces villes, qu’ils aient eu des résultats satisfaisants ou non.

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