Panayotis Pascot, une autobiographie intime à partager
Le 23 août paraît La prochaine fois que tu mordras la poussière, le roman autobiographique de Panayotis Pascot. Nommée comme le livre de la rentrée, cette autobiographie dévoile à travers une série de thématiques, les aspects les plus sombres et secrets de son auteur.
« Il y a 4 ans je commençais à écrire sur des thèmes qui me sont chers. » C’est comme ça qu’il débute son post instagram, où il annonce l’existence de son livre qui sortira un peu plus d’un mois plus tard. Après avoir été chroniqueur, humoriste, acteur, voilà Panayotis Pascot désormais écrivain.
Une histoire qui nous est relatée
Panayotis est un de ces artistes à la casquette multiple qui continue d’étonner et de se réinventer. Il a été connu notamment pour son passage en tant que chroniqueur dans le Petit Journal, devenu Quotidien, ou encore dans la saison 2 de la série LOL : qui rit sort !
Plus récemment, il avait fait parler de lui avec son spectacle Presque. Un seul en scène qui avait été mis en attente par le COVID mais qu’il avait enfin pu jouer dès 2022. Ce one-man-show permettait une découverte de ses travers et de sa vie, qu’il s’agisse de son enfance ou d’événements plus récents.
Son roman La prochaine fois que tu mordras la poussière est pareil en ces points. Il s’agit d’une mise à nu sans artifices, où l’on peut retracer l’histoire de Panayotis Pascot, mais aussi s’identifier à certains des thèmes qu’il aborde, quand bien même ils soient personnels, tels que la famille, la vulnérabilité, la dépression.
Des révélations surprenantes au travers d’un style épuré
L’une des thématiques qui peut surprendre le plus se découvre finalement à mesure que l’auteur se dévoile. Il évoque ainsi son homosexualité et plus généralement sa découverte de la sexualité en utilisant toujours des termes simples. Ce livre est choquant, de par son honnêteté mais aussi de par sa brutalité. Il ne semble pas y avoir de filtres entre « Pana » et les lecteurs, ce qui permet un plus grand sentiment de rapprochement.
On retrouve une atmosphère similaire à celle de son spectacle, quand on considère le sentiment de partage qui s’en dégage. On se surprend, en lisant, à être pris au dépourvu quand le vocabulaire se fait plus obscène, mais aussi à s’identifier à certains paragraphes qui s’en remettent au questionnement du passage à l’âge adulte par exemple.
La prochaine fois que tu mordras la poussière peut paraître plus sombre, puisqu’il évoque des thèmes qu’il ne cherche pas à embellir. Quand Panayotis évoque sa dépression, ses hauts et ses bas, ses frénésies, un côté à la fois touchant et humain, qui peut être adouci par des instants qui paraissent plein d’espoir, sur le thème de l’amour. Il s’agit de dépeindre une vie, comme beaucoup d’autres, sans chercher à la rendre plus belle qu’elle ne l’est et plus de 100 000 personnes ont déjà pu s’essayer à sa lecture.
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L’écriture comme un cri du cœur
Lors d’un passage dans l’émission Quotidien, Panayotis Pascot s’exprime sur l’effet libérateur qu’a pu constituer l’écriture de ce livre pour lui, bien qu’il y ait aussi eu beaucoup d’appréhension sur la façon dont les gens allaient lire et se saisir des expériences qu’il relate.
« L’entrée dans l’âge adulte c’est dur, c’est la fin d’un monde, la découverte d’un nouveau monde et la conquête d’un territoire. Moi j’ai réussi à le conquérir grâce à l’écriture et c’est très bizarre de se dire qu’on va faire entrer des gens dans son territoire. Le plus dur c’était pas d’écrire, c’était d’être lu. Et quand j’ai commencé à le faire lire autour de moi c’était très particulier, mais ça m’a fait du bien. »
Et si le livre a été un moyen de parler de son expérience, il a aussi été une découverte et une œuvre à laquelle ont pu s’identifier ses lecteurs. Dans l’interview pour Quotidien, il déclare : « C’est fou de recevoir autant de messages, de voir que ça peut faire écho à tant de personnes. Je me suis senti chanceux ».
Une communication qui reflète une connexion au public
Panayotis Pascot, à la suite de la parution de son livre, enchaîne les passages dans divers médias pour en échanger autour de celui-ci. D’autres initiatives apparaissent comme des rencontres qu’il a pu effectuer dans des villes comme Paris, Le Havre ou Marseille.
Devant la librairie de Paris, le roman a notamment été imprimé en entier, le rendant visible à de nombreuses personnes passant dans le coin. Pour les lecteurs pronvinçiaux du Pépère désireux de découvrir la prochaine fois que tu mordras la poussière, Panayotis Pascot annonce : « sinon, vous pouvez prendre le livre en librairie, c’est comme vous le sentez ! »
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