Black Friday, l’influenceuse nordiste Lucie Kakuta invite ses abonnés à consommer autrement

La première édition du Salon du créateur, à l’initiative de l’influenceuse Lucie Kakuta et de sa collaboratrice Justine Fleuret, a été lancée avec succès ce week-end du 26 au 28 novembre à Lille. L’occasion pour les deux jeunes femmes de mettre à l’honneur les petits créateurs à quelques semaines de Noël, et à l’heure du Black Friday. Le Pépère News vous amène à la rencontre de la créatrice de l’évènement.
C’est dans les anciens locaux d’un garage Peugeot que le Salon du créateur a élu domicile pour ce week-end. Réaménagé et ouvert depuis maintenant plus d’un an, le lieu, complètement repensé pour l’occasion, a accueilli 70 exposants et plus de 3.000 visiteurs dès le premier jour. Entre stands de créateurs chouchous de l’influenceuse, ateliers pour petits et grands, vide-dressing caritatif et collecte pour mamans en situation de précarité, la volonté de Lucie Kakuta était d’inverser la tendance de surconsommation en ligne encore trop présente sur les réseaux sociaux.
Le sens de la famille au Salon du créateur
Le froid qui enveloppe le Boulevard Carnot en cette fin de novembre contrebalance avec la chaleur qui émane de l’intérieur du lieu. Un balai de poussettes, des sourires sur les lèvres, des rangées colorées de tables sur lesquelles sont exposées les créations, quelques mots échangés à des inconnus… L’humeur est à la bienveillance autour des stands, tout le monde se parle, tout le monde se sourit.
La cheffe d’orchestre de cet évènement, c’est Lucie Kakuta, dont le compte Instagram @babyatoutprix est suivi par plus de 300.000 followers. Sur le site, la jeune femme va à la rencontre de ses abonnés sans détours, et partage souvent un moment avec eux. Elle s’immisce aussi dans les ateliers prévus pour les familles, qu’elle a organisé avec différents prestataires, et qui retranscrivent l’ambiance familiale retrouvée sur son compte. Son père anime l’atelier cuisine de pâtes italiennes, tandis que ses enfants s’amusent autour des stands. Ses proches l’accompagnent dans cette aventure qu’elle a construit « en famille ». C’est d’ailleurs avec Justine, sa meilleure amie et collaboratrice qui a rejoint sa société il y a peu, que l’influenceuse a organisé l’évènement, en à peine trois mois.
Lucie Kakuta a le sens de la famille, et elle aime être entourée des siens. Face au risque d’exposition de ses enfants sur les réseaux sociaux, la jeune femme se défend : « J’en parle beaucoup avec mes enfants, il y a de la réflexion autour de ce qui peut être posté et ce qui ne doit pas l’être« , ajoutant que les stories dans les lieux publics ne sont pas publiées en temps réel, pour prévenir tout risque.
Consommer mieux à travers les réseaux sociaux, une influence qui a du bon
Pour cette première édition, Lucie Kakuta voulait être libre. Elle qui avait en tête de promouvoir une façon différente de consommer à l’approche des fêtes a commencé par refuser l’appui financier d’un quelconque sponsor. Le salon est donc intégralement financé par sa société, dont les revenus sont principalement issus de ses précédents partenariats. L’occasion pour elle d’avoir les mains libres, et d’organiser les choses comme elle le souhaite.

Et ce qu’elle souhaitait pour ce dernier week-end de novembre, c’était de promouvoir les initiatives pour lesquelles elle a eu un coup de cœur. La majorité des créateurs présents, qui n’ont payé aucun frais de stand, étaient déjà en collaboration avec elle sur son compte Instagram. L’idée était alors d’humaniser ces marques, et de montrer à tous, y compris aux autres influenceurs, l’importance de leur donner de la visibilité. « Les réseaux sont saturés d’offres sur le Black Friday et les petits créateurs sont complètement invisibilisés sur ce genre de week-end« , confie-t–elle ce dimanche.
Une manière de consommer différente, donc, pour cette femme dont le métier est souvent associé à la surconsommation. Cela se confirme avec la mise en place du vide-dressing caritatif : « Gaël [son mari] comme moi avons vraiment joué le jeu, en proposant de belles pièces à prix plus que raisonnables« , déclare l’influenceuse. Une façon d’inciter les gens « à acheter intelligemment juste avant Noël, et même de la seconde main« .

Pour compléter cette partition entre stands créatifs, ateliers, et vide-dressing, qu’elle appelle son « cercle parfait« , Lucie Kakuta a fait intervenir sur place la Mam Collecte Solidaire, qui récupère des dons de produits pour les bébés et les mamans en situation de précarité. Cela semble logique pour cette mère de trois enfants « d’utiliser un lieu qui va engendrer beaucoup de visiteurs pour une action caritative« .
À la fin des trois jours, créateurs et visiteurs paraissent satisfaits, et les hôtels de la ville qui ont affiché complet tout le week-end aussi. Pour l’influenceuse, qui a fait la promotion uniquement via ses réseaux sociaux et quelques affiches dans la ville, ce n’est que le début d’une belle lignée à venir. Car si pour l’instant rien n’est décidé quant aux modalités de financement, au lieu et à l’organisation, elle nous confie en cette dernière journée du salon vouloir renouveler l’expérience. Mais pour l’heure, le cercle parfait de Lucie Kakuta semble bouclé.
Très belle initiative , très bel artcile rédigé avec talent.
Je suis fan!